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 La récitation du Coran lors des repas de mariage

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MessageSujet: La récitation du Coran lors des repas de mariage   La récitation du Coran lors des repas de mariage EmptyJeu 26 Jan - 1:23

La récitation du Coran lors des repas de mariage 536715



La première question de la Fatwa numéro ( 1268 ) :

Question: Les gens qui mémorisent le Coran chez nous, au Maroc, le récitent afin de gagner leur vie apparemment. Chaque fois qu'ils sont invités à une " Walîma " (banquet ou repas de mariage), ils y assistent, et se mettent à réciter le Coran sans être attentifs à ses termes et sans respecter les règles de sa psalmodie vu qu'ils ne pratiquent pas le tadjwîd (l'art de la psalmodie du Coran). Certains parmi les personnes présentes, lorsque les récitateurs le récitent, n'écoutent pas et parlent entre eux en chuchotant, discutent sur des sujets divers. Certains récitateurs pratiquent la méthode appelée chez nous: " teh'zânt " (méthode de psalmodie du Coran), dans le sens où ils déforment certaines de ses paroles avec des voix assourdissantes, insupportables aux oreilleslorsqu'ils veulent s'arrêter au niveau d'une partie ou d'une autre. Apparemment, ils mémorisent le Coran, mais malheureusement, ils ne saisissent pas le sens, ne le comprennent pas, ne s'en servent pas pour vous guider dans la bonne voie et ne vous donnent aucune preuve pour guider. Ils se sont contentés seulement de mémoriser le Coran.
Pour cela j'ai dit: La première chose qu'ils recherchent, en assistant au repas, c'est leur salaire et la collecte des aumônes que leur offrent certains, qui recherchent la bénédiction auprès de ces récitateurs; ces derniers se mettent à faire des invocations pour eux et pour leurs parents décédés, puis ils implorent la réussite et l'aide d'Allah pour eux, et ainsi de suite. Ils partagent entre eux ces aumônes collectées, et n'en donnent rien aux nécessiteux ou aux miséreux. Prière de nous dire quel est l'avis de la Charia (Législation) islamique au sujet de ces aumônes collectées, qu'ils se partagent entre eux, et au sujet de cette façon de réciter le Coran qu'ils pratiquent?
Sachant que j'ai trouvé, dans un livre, un hadith attribué au Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dans lequel il dit: Quiconque utilise le Coran pour rechercher un intérêt mondain, viendra au Jour de la Résurrection, avec un visage osseux c'est à dire, que son visage sera dépourvu de chair. Je voudrais savoir si ce hadith est authentique (sahîh), comme je désire connaître la signification de l'honorable verset suivant: Dis: "Je ne vous en demande aucun salaire (pour moi même). .





Réponse du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ'):

Premièrement: la récitation du Coran est une adoration au sens strict du terme et un acte pieux par lequel un serviteur se rapproche de son Seigneur. Le musulman l'accomplit, en principe, comme tous les autres actes de dévotion, pour obtenir la satisfaction d'Allah et pour rechercher Sa rétribution (ici-bas et dans l'au-delà). Donc, personne ne doit y rechercher la rétribution ou la reconnaissance des gens; c'est pourquoi il n'est pas de coutume chez les pieux prédécesseurs de louer les services de personnes pour réciter le Coran, contre une rémunération, dans les cérémonies ou lors de repas de mariage (Walîma), comme il ne fut rapporté d'aucun savant religieux, d'avoir ordonné ou permis de faire cela. Il n'est pas connu aussi que l'un d'entre eux ait pris une rétribution pour la récitation du Coran, ni lors d'une quelconque festivité ni lors d'un banquet de mariage (walîma) ni dans les cérémonies funéraires. Par contre, ils récitaient le Coran en quête de la rétribution d'Allah, Exalté soit-Il. En effet, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) avait ordonné à tous ceux qui récitent le Coran, d'implorer Allah, par cette récitation et a mis en garde contre le fait de rechercher la rétribution auprès des gens. En effet, At-Tirmidhî a rapporté dans ses Sonans (compilation de hadiths classés par thèmes jurisprudentiels) d'après 'Imrân ibn Hosayn qu'il est passé à côté d'un conteur qui lisait (le coran), ce dernier demanda une récompense puis dit: Inna lillah wa Inna `ilayhî râdji`oun (Certes nous appartenons à Allah et c'est à Lui que nous retournons); il a dit: " J'ai entendu le Prophète d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dire: Que celui qui récite le Coran, invoque Allah par sa récitation; car, il arrivera que des gens viendront réciter le Coran pour mendier (demander la charité aux autres).

Quant au fait de percevoir un salaire en échange de l'enseignement du Coran ou d'une roqya (récitation de certains versets du Coran et des supplications pour les malades, pour les guérir) et pour toute autre action dont le bénéfice dépasse celui de l'auteur de la récitation, alors des arguments tirés de hadiths authentiques prouvent que cela est permis, tel est le cas du hadith relaté par Abî Sa`îd qui avait pris quelques brebis en contre partie des soins prodigués à une personne en lui faisant une roqya avec la Sourate Al-Fâtiha. Puis aussi, le hadith de Sahl, relatif à la femme que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) avait mariée à un homme sous condition que cet homme apprenne à cette femme ce qu'il connaissait du Coran. Par conséquent, celui qui prend un salaire pour ce genre de récitation, ou qui loue les services d'un groupe de gens pour réciter le Coran, ce dernier aura contredit ce que les pieux prédécesseurs (Qu'Allah soit satisfait d'eux) ont à l'unanimité adopté comme attitude.


Deuxièmement: Le Coran est la Parole d'Allah, Le Très-Haut. Le mérite du Coran, par rapport aux paroles des hommes, est pareil au mérite qu' Allah a par rapport à Ses serviteurs. Il est le meilleur des invocations (Adhkar). C'est pourquoi, il convient à celui qui le récited'adopter un bon comportement en le récitant, de faire montre d'humilité et de sincérité envers Allah, de réciter avec perfection, en méditant sur le sens de ses versets, chacun en fonction de ses capacités, sans préoccuper son esprit par quoi que ce soit d'autre, sans s' astreindre, sans exagérer, ni hausser la voix plus que ce que la nécessité recommande. D'autre part, il convient aux gens, qui assistent à une assemblée où le Coran est récité, de prêter une oreille attentive à la récitation du Coran et de méditer sur le sens de ses versets. Il ne leur convient pas d'occuper leur esprit par quelques distractions que ce soient ni de parler avec leur voisin ni de déranger le récitateur et le reste de l'auditoire. En effet, Allah, le Très-Haut, a dit: Et récite le Coran, lentement et clairement. et Il a dit aussi: Et quand on récite le Coran, prêtez-lui l’oreille attentivement et observez le silence, afin que vous obteniez la miséricorde (d’Allah). Et invoque ton Seigneur en toi-même, en humilité et crainte, à mi-voix, le matin et le soir, et ne sois pas du nombre des insouciants.

Troisièmement: les gens sont à des degrés différents dans leurs idées et leur niveau de compréhension. Chaque Moukalaf (personne ayant atteint l'âge de la puberté, en pleine possession de ses facultés, et soumise aux prescriptions religieuses) doit connaître sa religion et les dispositions de la Charia (la Législation Islamique) en fonction de ce qu'Allah lui a octroyé comme capacité à comprendre et en fonction du temps libre dont il dispose et ce, pour les appliquer lui-même et se charger de les enseigner aux autres. La première des choses qu'il convient à un mokalaf de comprendre, d'accorder toute son attention et présence du cœur, c'est le Livre d'Allah, Gloire et Pureté à Lui. Pour les parties qu'il ne comprend pas tout seul, il lui revient de rechercher l'aide d'Allah en premier lieu puis celle des savants religieux, en fonction de ses capacités. Puis, aucune gêne pour lui après cela, puisqu'Allah, l'Exalté, n'impose à aucune âme une charge supérieure à ses capacités. L'inaptitude de comprendre le Coran n'empêche guère sa récitation, et ne susciterait aucun reproche, selon ce qui a été rapporté de façon sûre au sujet du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) qui a dit: Celui qui récite habilement le Coran sera en compagnie des Anges nobles et obéissants; tandis que celui qui le récite péniblement en bégayant, recevra une double récompense. .

Quatrièmement: Il est permis à un nécessiteux ou à un pauvre de prendre des aumônes dans les mesures qui suffisent à combler ses besoins et ceux des personnes dont il a la charge. Il est de la tradition d'invoquer Allah en faveur de celui qui donne cette charité. Mais, le fait de recevoir un salaire contre la récitation du Coran, ou en contre partie d'une exhortation ou d'un rappel faits aux gens ou le fait de donner un salaire à une personne pour obtenir sa bénédiction, ou encore réunir ces sommes pour un groupe de personnes afin d'obtenir leur bénédiction et pour leurs invocations, tout cela n'est pas permis. Cela ne fait pas partie de la guidée des premiers musulmans, ceux des trois premiers siècles au sujet desquels le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) avait témoigné qu'ils seraient les meilleurs.

Cinquièmement: Quant à la signification de cette parole d'Allah (l'Exalté) Dis: "Je ne vous en demande aucun salaire (pour moi même). Cela signifie qu'Allah, l'Exalté, a ordonné à Son Prophète Mohammed, (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) d'informer sa communauté qu'il n'exigeait d'elle aucun salaire en contre partie de ce que son Seigneur lui révélait et dont il l'informait, ni pour l'unicité pure, ni pour les autres prescriptions de l'Islam auxquelles il l'appelait. Mais, il se chargeait de la transmission et de la mise en évidence de la révélation pour exécuter les ordres d'Allah, par obéissance à Allah, afin d'obtenir Sa satisfaction et Sa généreuse rétribution, d'Allah Seul, Exalté soit-Il, et non d'autrui et ce, afin d'enlever toute suspicion ou toute ambiguïté ou fausses illusions qui sévissaient dans les esprits des mécréants, qui prétendaient faussement que le Messager (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) les invitait à l'Islam pour faire de cet appel une source de gain ou pour prétendre à leur gouvernance. Alors, il leur a expliqué que son appel vers la vérité était motivé par la seule satisfaction d'Allah, pour l'amour sincère d'Allah. Il en fut de même pour tous les précédents Prophètes (`Alaihim Assalam), ils ne demandaient rien aux gens en contre partie dede leur appel vers Allah. Nous avons, par ailleurs, abordé dans la première partie de cette réponse, le hadith de 'Imrân ibn Hosayn qui mettait en garde le fait de chercher le gain à travers la récitation du Coran et le fait de quémander par son biais. Quant à ce que vous avez mentionné, dans votre question, au sujet de ceux qui perdront la chair de leur visage le jour du Jugement Dernier, cela est un avertissement pour tous ceux qui mendient, sans avoir de raisons qui le forcent à mendier ou qui justifieraient son acte de mendicité, que cela soit par la récitation du Coran ou non. En effet, d'après `Abd-Allah ibn `Omar (Qu'Allah soit satisfait de lui et de son père), le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: Celui qui ne cesse de demander aux gens rencontra Allah, au Jour de la Résurrection avec un visage dépourvu de chair (allusion à son extrême humilité) et dans une variante, selon lui, également: L'homme ne cesse de demander aux gens, jusqu'à ce qu'il vienne au Jour de la Résurrection, avec un visage dépourvu de chair (allusion à son extrême humilité) ces deux hadiths sont approuvés par Al-Bokharî et Mouslim. D'après Abou Hourayra, qu'Allah soit satisfait de lui, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: Celui qui demande aux gens leurs biens en vue d'en avoir plus, demande en réalité qu'on lui donne des braises, qu'il demande peu Hadith rapporté par Mouslim. Celui qui demande aux gens de l'argent en recourant à la récitation du Coran fera partie des gens mentionnés dans le hadith cité dans la première partie de cette réponse, si ce dernier est pauvre. Mais, si ce quémandeur est une personne aisée alors, tous ces hadiths le concernent. Quant à la terminologie utilisée dans le hadith que vous avez mentionné, nous ne savons pas le degré d'authenticité de ce hadith dans les termes que vous avez évoqués.
Qu'Allah vous accorde la réussite et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.



Président: `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz
Vice Président du comité:`Abd-Ar-Razâq `Affifî
Membre: `Abd-Allah ibn Manî`
Membre: `Abd-Allah ibn Ghoudayân

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